vendredi 8 mai 2009

Si nous aimons la musique, c'est parce que... Quoi au fait?

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L'actualité scientifique est assez musicale en ce moment. Ici, c'est une expérience réalisée avec le concours d'un peuple africain apparemment préservé de la mondialisation musicale, expérience qui tendrait à soustraire une partie de l'émotion musicale au relativisme culturel (l'article n'y va pas de main morte sur les conclusions, donc prudence (1)). Là, c'est une chercheuse de Harvard, qui, passant ses journées à regarder danser des perroquets (Eh oui, pas de Schtroumfissime pour venir la gonfler, voilà qui va faire rêver nos chercheurs), aurait relié une capacité d'écoute de la musique à la faculté d'articuler des sons. À côté de la thèse de Leibnitz selon laquelle "si nous aimons la musique, c'est parce que nous comptons inconsciemment", il y en aurait donc une autre qui l'associerait plutôt à une forme d'intelligence vocale, si j'ai bien suivi - ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait pas, après, plusieurs manière de l'apprécier.


Si la première expérience tend à relativiser le rapport de l'écoute musicale à telle ou telle langue, la seconde semble devoir la rattacher à une forme "en puissance" de la faculté de parler.


Quant à faire de la musique, c'est encore autre chose...


(1) - j'ai vu plus d'éléments sur la seconde recherche que sur la première.)

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